L’islam est religion d’État et base de la législation. Il s’agit d’un islam modéré qui ne prône pas la violence à l’égard de ceux qui le quittent mais les convertis subissent tout de même des pressions pour renier leur foi.
L’islam est basée sur la charia. Les Omanais pratiquent une branche de l’islam appelée ibadisme, modérément conservateur. L’activité religieuse est étroitement régulée et surveillée. Le culte non musulman n’est autorisé que dans les lieux prévus à cet effet. Les chrétiens expatriés sont relativement libres.
La plupart des chrétiens sont des immigrés. Beaucoup sont venus des Philippines, d’Inde et de pays occidentaux. Ils vivent dans les grandes villes comme Mascate, Sohar et Salalah.
Les chrétiens d’arrière-plan musulman subissent des pressions de la part de leur famille et de la société pour renier leur foi.
Les expatriés chrétiens sont relativement libres à condition de se réunir dans les lieux désignés et de ne pas parler de leur foi aux musulmans. Les lieux de culte pour les expatriés chrétiens sont surveillés pour s’assurer qu’il n’y soit pas question de politique et que les autochtones n’y assistent pas. Les activités en ligne sont surveillées.
Le gouvernement d'Oman a continué à surveiller de près la communauté chrétienne du pays, en particulier les croyants omanais qui se sont convertis de l'islam et les chrétiens expatriés engagés au sein de la communauté des convertis. Au cours de la période sous revue, cela a donné lieu à plusieurs incidents sur l’Index.
La société demeure façonnée par une construction tribale. La dimension tribale ajoute au contrôle social et familial, en particulier dans les zones rurales. Une ville comme Mascate offre néanmoins aux convertis le luxe d’un certain anonymat.
En 1507, les Portugais introduisent le catholicisme à Oman mais il disparaît rapidement. En 1889, des missionnaires protestants issus de l’Église Réformée d’Amérique ouvrent un hôpital dans la capitale. En 1841, l’Église catholique fait son retour et en 1977 la première église est construite à Mascate, la capitale.
Hindous, bouddhistes et musulmans non ibadis.