La présence croissante des groupes criminels fait que les chrétiens vivent avec le risque constant d’être pris pour cible.
Claudia Sheinbaum, ancienne maire de Mexico, est devenue en juin 2024 la première femme présidente. Les candidats avaient signé un Engagement pour la Paix, à la préparation duquel beaucoup d’église avaient participé. La corruption et la violence restent en effet des problèmes majeurs. La Constitution de ce pays aux 95% de chrétien est laïque.
Les prêtres et pasteurs qui s’opposent aux cartels de la drogue sont menacés, kidnappés ou assassinés.
Dans les communautés amérindiennes les personnes qui quittent la religion traditionnelle (souvent un syncrétisme entre religions ancestrales et catholicisme) sont exclus ou punies : des chrétiens de différentes dénominations risquent donc des amendes, la prison, des déplacements internes forcés et n’ont pas accès aux services publics de base.
La société montre une intolérance grandissante contre le christianisme et ses valeurs.
«Ma souffrance a commencé lorsque j'ai accepté le Seigneur Jésus. Les autorités de ma communauté ont d'abord essayé de me retirer mon titre de propriété. Elles m'ont retiré mon certificat pour que je ne puisse pas travailler ma terre, elles nous ont emprisonnés, ma femme et moi, pendant 24 heures, et enfin, elles nous ont retiré l'eau potable et les services publics.» - Mauricio, un croyant mexicain.
On estime qu’il y a environ 150 groupes criminels actifs dans tout le Mexique, dont au moins un dans chaque État. La persécution est un risque réel pour tout chrétien vivant dans ces régions qui est considéré comme une menace pour les activités des cartels.
Dans le sud du Mexique, les chrétiens qui abandonnent les croyances indigènes traditionnelles pour le christianisme sont particulièrement exposés au risque d’hostilité et de déplacement.
Portes Ouvertes fortifie les croyants persécutés au Mexique en leur offrant une formation biblique, un soutien juridique, des soins en cas de traumatisme et une aide socio-économique.
Mars 2024 - Depuis octobre 2023, 32 chrétiens de trois villages de l’État d’Oaxaca (Sud du pays) sont harcelés par les autorités locales.
25 mai: on réclame aux chrétiens évangéliques d'un village 1.300 € par famille pour continuer à vivre leur foi.