En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour réaliser des statistiques de visites. Voir notre utilisation des cookies. En savoir plus
Retour à la carte Retour à la liste
64px flag of morocco.svg
Dirigeant
Roi Mohammed VI
Population
38.2 millions
Nombre de Chrétiens
31 200
Religion principale
Islam
Gouvernement
Monarchie constitutionnelle
Taux de persécution
violence
5,4
vie ecclésiale
14,4
vie civile
12,8
vie sociale
11,7
vie familiale
13,8
vie privée
13,2
Maroc

L’islam est religion d’État et 99 % de la population est musulmane, principalement sunnite. Les étrangers non musulmans peuvent cependant pratiquer leur foi librement.

L’article 220 du code pénal punit le fait « d’ébranler la foi d’un musulman. » En conséquence, un chrétien qui parle de sa foi risque d’être arrêté, jugé et condamné. Un musulman qui se convertit au christianisme n’a aucune chance de voir sa conversion reconnue officiellement.

Le Maroc est une monarchie constitutionnelle, doté d'un parlement élu, où le roi est à la fois chef politique et chef religieux. Le pays a ratifié plusieurs traités internationaux dans lesquels il s’engage en matière de respect des droits humains et de liberté religieuse mais la législation marocaine prévaut sur ces traités et, dans les faits, les minorités religieuses sont discriminées.

SITUATION DES CHRÉTIENS

Le Maroc compte plusieurs dénominations chrétiennes. La plus importante est l’Église catholique. Beaucoup d’églises sont composées d’immigrés surtout dans les grandes villes. Il existe également une communauté de chrétiens marocains d’arrière-plan musulman.

Les chrétiens marocains sont presque tous des musulmans convertis. Ils sont harcelés par la société et sont discriminés sur le marché du travail. Certains, accusés d’apostasie, sont traduits devant les tribunaux de la charia. Ils risquent d’être contraints au divorce, d’être privés de leurs droits de succession ainsi que de la garde de leurs enfants. Les défenseurs des droits des chrétiens sont la cible du gouvernement et des extrémistes islamiques. 

Si la loi punit le prosélytisme il y a d’autres moyens de faire pression sur les chrétiens d’arrière-plan musulman: retrait de leur droit à l’héritage, de la garde de leurs enfants, interdiction de donner à leurs enfants des prénoms chrétiens, d’être enterrés selon les rites chrétiens. Les chrétiens d’arrière-plan musulman sont souvent victimes d'abus physiques ou même sexuels de la part de membres de leur famille élargie.

Ce qui a changé depuis l'année dernière

Dans l’été 2023, un tremblement de terre a dévasté des villages du Haut Atlas, au sud de Marrakech. Il a causé la mort de près de 3000 personnes et en a affecté environ 300'000, et des chrétiens faisaient partie des victimes.

Une bonne nouvelle, c’est que malgré les pressions qui continuent d’être vivement ressenties par nos sœurs et nos frères au Maroc, l’augmentation de l’usage d’internet et des réseaux sociaux signifie que de nombreux convertis au christianisme trouvent une communion malgré l’isolement géographique, et que des personnes en recherche découvrent Jésus et apprennent à le connaître! Cela s’accompagne souvent de rêves, ce qui montre qu’en dépit des tentatives actives des autorités pour empêcher la propagation du christianisme, le Saint-Esprit trouve toujours des moyens d’atteindre les gens.

GÉOGRAPHIE DE LA PERSÉCUTION

La population rurale pratique généralement une forme plus conservatrice de l’islam. Pour cette raison, la plupart des convertis d’arrière-plan musulman résident dans les zones urbaines, afin d’échapper à la pression tant sociale que familiale.

HISTOIRE DE L'ÉGLISE DANS LE PAYS

À l’époque de l’Empire romain, il y avait déjà des chrétiens au Maroc. Ils ont été forcés de se convertir au VIIe siècle avec l’arrivée de l’islam. Au XIXe siècle, quand le Maroc est devenu colonie française, l’Église catholique s’est installée dans le pays et le protestantisme est arrivé à son tour en 1912.

AUTRES GROUPES RELIGIEUX PERSÉCUTÉS

Bahaïs et musulmans chiites.