Lorsque des groupes extrémistes islamiques ont pris le contrôle du Nord du pays en 2012, les églises ont été brûlées et les chrétiens obligés de fuir. Aujourd’hui la menace s’étend aux chrétiens du Sud du pays.
Par le passé réputé pour sa relative tolérance, le Mali ne parvient à contrer la menace islamiste (notamment liée à Al-Qaïda) qui descend du Nord vers le Sud depuis 2012. Le pays s’est retiré du G5 Sahel et de la CEDEAO, la mission de l’ONU au Mali a été poussée vers la sortie, la position du groupe Wagner s’est renforcée. La Constitution de 2023 reste laïque.
Les chrétiens dans les zones rurales sont particulièrement vulnérables, contrairement aux Catholiques et Protestants implantés à Bamako.
Les chrétiens risquent d’être kidnappés, puis de force convertis à l’islam et enrôlés dans des groupes armés.
Les chrétiens d’arrière-plan musulman sont d’autant plus persécutés que la société se radicalise sous l’influence des islamistes.
Les écoles chrétiennes ferment leurs portes.
«Quelqu’un de ma famille [musulmane] ne pourra jamais devenir chrétien. Ils m’ont donc demandé de renier Jésus-Christ. Mes parents m’ont abandonnée, me laissant tranquille.» - Hawa (pseudonyme), chrétien du Mali.
C’est dans le nord du pays que les djihadistes et les militants peuls rencontrent le plus d’opposition pour leur foi. Il existe également des poches de persécution intense dans le sud du Mali, où les chrétiens sont marginalisés. Les convertis de l’islam sont ceux qui subissent le plus de persécutions pour leur foi.
Portes Ouvertes travaille par l’intermédiaire de partenaires ecclésiastiques locaux au Mali pour fournir des formations à la survie en matière de persécution, des programmes de formation de disciples et des projets d’autonomisation économique.