La densité de population étant très élevée aux Maldives, surtout sur l’île principale de Malé, les citoyens se surveillent entre eux. Cela rend impossible la pratique d’une autre religion que l’islam officiel.
Le nouveau président Mohamed Muizzu a obtenu la majorité absolue aux législatives d’avril 2024. Son administration pourrait imposer de nouvelles restrictions de la liberté religieuse et promouvoir l’unité religieuse du pays: les autorités répètent régulièrement leur objectif que les Maldives soient à 100% musulmanes sunnites. Être citoyen des Maldives implique donc d’être musulman. Dans ce pays parmi les plus peuplé du monde, toute déviation à l’homogénéité culturelle et religieuse est vite remarquée. Certains segments de la société se radicalisent, notamment via des combattants djihadistes rentrés de Syrie.
Les expatriés chrétiens, venus pour la plupart d’Inde, du Bangladesh et du Sri Lanka, doivent se réunir avec discrétion, sans aucun contact avec des Maldiviens convertis au christianisme. Leurs contrats stipulent souvent que l’expression d’une foi non musulmane peut entraîner emprisonnement, amende et déportation.
Il n’existe aucune église officielle. La propagation d’une autre foi que l’islam est criminalisée.
Les chrétiens d’arrière-plan musulman n’ont aucune existence légale : quiconque quitte l’islam perd sa citoyenneté. Ils cachent leur foi à tous.
Aucun détail additionnel (dates, lieux, noms) ne peut être dévoilé pour des raisons de sécurité.
La persécution est particulièrement répandue sur les îles, qui ne sont pas réservées aux touristes internationaux.
Les chrétiens d’origine musulmane sont de loin confrontés à la persécution la plus sévère car, officiellement, ils n’existent pas dans le pays. Tout Maldivien est tenu d’être musulman et quiconque quitte l’islam perdra sa citoyenneté.
Portes Ouvertes lève la prière pour les croyants persécutés aux Maldives.