La RDC est très majoritairement chrétienne mais des groupes armés islamistes persécutent violemment les chrétiens du Nord-Est et menacent la liberté de culte.
Le nouveau gouvernement de la Première ministre Suminwa Tuluka, entrée en fonction en juin 2024, doit faire face à un cycle persistant de conflits alimentés par les divisions ethniques et la multiplication des groupes armés. Parmi ces derniers, les Forces démocratiques alliées (ADF) ont prêté allégeance à l’État islamique et ciblent les chrétiens dans l’Est du pays.
Dans les régions de l’Est, notamment le Nord-Kivu, le groupe ADF attaque et incendie les villages chrétiens, tuant les hommes et enlevant les femmes et les enfants. Il kidnappe aussi les prêtres et les pasteurs.
Les chrétiens d’arrière-plan musulman subissent de fortes pressions de la part de leur famille et de la société à participer aux rituels de l’islam.
Les catholiques qui ont appelé au respect du calendrier électoral subissent du harcèlement.
«Obtenir de la nourriture est notre principal problème maintenant que nous sommes déplacés, parce que nous n’avons pas d’endroit où cultiver. La situation est très mauvaise. Si la vie continue comme ça... c’est dur à vivre.» – Jérôme (pseudonyme), chrétien déplacé à l’intérieur de son propre pays en République Démocratique du Congo:
Les chrétiens sont confrontés à des difficultés et à de violentes attaques de la part de militants islamistes qui sont particulièrement actifs dans la province du Nord-Kivu, dans l’est du pays.
Portes Ouvertes travaille par l’intermédiaire de partenaires locaux pour soutenir les chrétiens en République démocratique du Congo par le biais de formations de préparation à la persécution, de soins post-traumatiques, et de projets d’autonomisation économique.
Mars 2024 - 50 chrétiens assassinés dans plusieurs villages du Nord-Kivu.