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Angola drapeaux web
Dirigeant
Président João Lourenço
Population
37,8 millions
Nombre de Chrétiens
34,7 millions
Religion principale
Christianisme
Gouvernement
République
Taux de persécution
violence
8,3
vie ecclésiale
11,4
vie civile
11,5
vie sociale
8,1
vie familiale
6,7
vie privée
6,8
Angola

L’État contrôle tous les médias en Angola, tandis que les atteintes aux libertés fondamentales et la corruption minent le pays, dirigé par le même clan depuis plus de 40 ans.

Depuis son indépendance en 1975, l’Angola est aux prises avec les luttes de factions rivales. C’est surtout le cas au Cabinda, enclave angolaise séparée du pays par une bande côtière dépendant de la RDC. En dépit de grandes richesses (pétrole, diamants), la pauvreté s’étend.

SITUATION DES CHRÉTIENS

Les églises non traditionnelles sont prises dans un étau de contraintes légales qui les plongent de fait dans la clandestinité. Elles craignent d’être fermées ou leurs bâtiments détruits. Le gouvernement a ordonné la fermeture de plus de mille d’entre elles. Et l’avenir n’augure rien de bon.

Depuis un décret du 4 octobre 2018, une église doit compter 100.000 citoyens adultes résidant dans au moins 12 des 18 provinces pour être enregistrée. Sans enregistrement officiel, il ne peut y avoir légalement ni école, ni hôpital, ni autre aide sociale. Depuis 2004, aucune nouvelle église n’a pu être enregistrée.

Le gouvernement contrôle ainsi les églises et ferme celles qui s’opposent à lui. Celles qui le soutiennent ne sont pas inquiétées. Mais les chrétiens qui dénoncent le système de corruption et le régime dictatorial sont rapidement arrêtés. Et ceux qui quittent les églises enregistrées (en particulier l’Église catholique) pour une église non enregistrée doivent affronter de gros défis.

TAUX DE PERSÉCUTION PAR DOMAINE

Le contrôle totalitaire de l’État, qui veut faire taire toute opposition, affecte toutes les sphères de la vie du chrétien. Le croyant doit être prudent dans l’expression de sa foi, individuellement et en tant que membre d’église. Son couple même peut être menacé ; s’il entreprend de quitter une église enregistrée, son conjoint subira des pressions pour divorcer. Et lui-même peut perdre la garde des enfants.

GÉOGRAPHIE DE LA PERSÉCUTION

Cette pression de l’État s’exerce dans tout le pays. Mais la situation instable de l’enclave du Cabinda lui sert de prétexte pour y exercer des violences contre les églises : fermetures, arrestations, autres formes d’intimidation...

HISTOIRE DE L'ÉGLISE DANS LE PAYS

Dès 1491, avant la colonisation, des prêtres catholiques portugais se sont installés dans le pays. Puis des Pères Blancs sont arrivés en 1865 et les protestants à partir de 1878. Aujourd’hui, l’Angola est majoritairement catholique, mais les protestants représentent un quart de la population qui se dit chrétienne.

AUTRES GROUPES RELIGIEUX PERSÉCUTÉS

Musulmans et juifs.