Malgré les drames et le découragement, l’année 2022 aura aussi été marquée par de «bonnes nouvelles» pour les chrétiens persécutés à travers le monde. De quoi donner de l’espoir en 2023 à ceux qui souffrent à cause de leur foi. Et de rappeler, une fois encore, que vos prières et vos dons font une véritable différence.

En 2022, plusieurs chrétiens emprisonnés pour leur foi ont été libérés. C’est le cas, par exemple, de Stephen Masih, au Pakistan. Il avait été condamné pour blasphème après une querelle de voisinage et a passé trois ans en prison. En Iran, onze chrétiens d’arrière-plan musulman ont été libérés. Ils purgeaient des peines de cinq ans d’emprisonnement pour le simple fait d’appartenir à des églises de maison.

Encouragés même dans l'épreuve 

Au Soudan, quatre chrétiens d’arrière-plan musulman ont été jugés et... innocentés. Le tribunal a reconnu que le fait de quitter l’islam (appelé «apostasie») n’était plus une offense sur le plan juridique. Enfin, au Nigéria, 11 jeunes femmes enlevées en 2014 à Chibok ont été retrouvées et soignées par l’armée depuis juin. De plus, 28 lycéens chrétiens kidnappés l’année dernière ont été rendus à leur famille cet été. Ceci grâce aux négociations tenues avec les ravisseurs par le pasteur Ishaya Jangado.

Au Mexique, une famille devenue évangélique était menacée d’expulsion par son village catholique. Mais des pourparlers lui ont permis d’éviter l’exil. D’autres chrétiens n’ont pas connu un dénouement aussi heureux, et doivent passer par le feu de l’épreuve. Plusieurs rendent alors témoignage d’une foi affermie et d’une détermination renforcée à travers la persécution. C’est le cas de: 

  • Jashim Uddin. Il tient ferme après avoir été frappé par une soixantaine de personnes au Bangladesh.
  • Katharina et son mari. Ils sont revenus aux Philippines pour y animer une église de maison, malgré les intenses persécutions qui les avaient d'abord fait fuir.
  • Hung, Long et Viet. Ils refusent de renier leur foi en Dieu malgré leur emprisonnement et la destruction de leurs maisons au Vietnam.
  • Fazlia et Gushlan. Elles tiennent ferme en Jésus malgré le retour des Talibans en Afghanistan.
  • Rodrigo et Luisa. Ils sont devenus missionnaires dans les communautés amérindiennes en Colombie après s'être convertis et avoir tout perdu.
  • Ali et Zahra. Ils ont tenu bon pendant leur temps d'emprisonnement en Iran. 

Même en détention, coupés du monde, ils savaient que d’autres chrétiens priaient pour eux. «En prison, je me suis dit: il y a des gens qui m'aiment et, surtout, qui prient pour moi. Sans la puissance de Dieu, je n'aurais pas pu tenir» témoigne Zahra. Quant à son mari Ali, il déclare: 

«Dans l'isolement de la prison, la seule chose qui nous soutenait était la prière. Seul Dieu peut aller dans ces endroits sombres.» 

Fortifiés par Jésus 

Portes Ouvertes organise des séminaires d’encouragement pour les chrétiens persécutés. Cette année, 480 d’entre eux, dont des jeunes et des responsables d’églises de maison, ont été fortifiés en Asie Centrale, grâce à vos dons. Ils témoignent de la croissance de l’Église, même interdite ou menacée. Certains rencontrent Jésus dans des songes, tel Amin en Iran, devenu missionnaire sur l’île australienne de Christmas. D’autres, notamment dans la péninsule arabique, le rencontrent sur Internet, en demandant à Google «Qui est Jésus?» 2023 sera-t-elle, alors, l’année de tous les possibles?