En Ouzbékistan, où le climat se durcit contre les chrétiens, les pasteurs et missionnaires subissent des descentes de police et mesures répressives.
Le Président Shavkat Mirziyoyev continue de durcir sa politique vis-à-vis des églises et des chrétiens, notamment de leurs pasteurs.
Un pasteur perquisitionné à 5 heures du matin
Fin novembre, des policiers en uniforme accompagnés d'hommes en civil, ont fait irruption à 5 heures du matin chez un pasteur responsable d'une église de maison. Ils ont fouillé son domicile à la recherche de tout ce qui pouvait avoir un caractère religieux. Les maisons des membres de l'église ont également été fouillées.
Descentes de police dans les écoles
La même semaine, des policiers en uniforme, toujours accompagnés d'hommes en civil, ont pénétré dans plusieurs écoles. Ils ont confisqué les téléphones portables des lycéens pour les fouiller à la recherche de contenu religieux. Les parents ont vivement réagi en condamnant cette atteinte à la vie privée de leurs enfants.
La police durcit ses contrôles et se montre de plus en plus active dans la surveillance des chrétiens. La limite entre la surveillance et la répression est parfois franchie.
Un couple de missionnaire expulsés
Un couple de missionnaire et leurs 4 enfants ont été expulsés d'Ouzbékistan. Ils travaillaient dans les parties les plus reculées du pays. Une mesure répressive qui rappelle celles des années 90, quand tous les missionnaires ont été chassés du pays. Le dernier départ forcé d'un missionnaire remonte à 5 ans.
Alors que la situation se dégrade pour eux, les chrétiens ouzbeks sont inquiets: «Nous ne savons pas de quoi sera fait notre avenir», commente un de nos contacts.