Pas moins de 40 députés ont assisté à la présentation de l’Index Mondial de Persécution des Chrétiens à l’Assemblée Nationale le 5 février.
Cela fait maintenant 5 ans que Portes Ouvertes franchit chaque année les portes de l’Assemblée Nationale pour y informer les députés de la réalité de la persécution des chrétiens dans le monde. Porter la voix de ceux qui n’en n’ont pas devant les autorités fait partie des missions de Portes Ouvertes.
Des députés beaucoup plus nombreux
Lors de la première présentation de l’Index à l’Assemblée Nationale, en 2016, seuls 6 députés avaient répondu à l’appel. Cette année, ils étaient 40, soit presque 7 fois plus! C’est un signe d’un intérêt croissant des parlementaires français.
Le message de l’Église Persécutée entendu
Grâce à la relation de confiance tissée au fil des années avec les députés, ainsi qu’à la présence d’un orateur venu du terrain, nous pouvons transmettre un vrai témoignage de l’Église Persécutée. Nous veillons à ne pas présenter que des chiffres, mais aussi à rappeler la dimension humaine dans la persécution. Une députée s’est ainsi adressée à notre orateur:
«Comment faites-vous pour résister, pour être si forts? Je sais que vous allez me répondre que c’est l’amour de Jésus, mais c’est quelque chose qui nous bouleverse dans nos sociétés occidentales et qui nous émeut énormément.»
Plusieurs députés ont aussi twitté pendant la conférence.
Une volonté d’agir
Les députés présents ont réaffirmé leur désir, non seulement d’être informés, mais aussi d’agir. Ils ont aussi demandé un retour sur les actions qu’ils ont prises au cours de l’année passée. La mobilisation des parlementaires français avait contribué à mettre un coup d’arrêt à la campagne de fermeture d’églises en Algérie en octobre dernier.
«Soyez convaincus que toutes les initiatives que vous pouvez prendre ont un retentissement» a assuré une des députées qui nous parraine.
Rendez-vous est pris
C’est presque devenu une bonne habitude: les députés attendent désormais la sortie officielle de l’Index en début d’année. La moitié des présents étaient déjà venus lors d’une édition précédente. Un député est même venu pour la 4e année consécutive. Certains ont déjà affirmé vouloir venir de nouveau l’année prochaine.