Dans les États de l'Inde où les lois anti-conversion sont entrées en vigueur, on assiste à une recrudescence des attaques contre les chrétiens.
En Inde, les fausses accusations et les arrestations pour de prétendues conversions forcées au christianisme se multiplient. Dans les États où des lois anti-conversion sont entrées en vigueur, les attaques contre les chrétiens ont fortement augmenté. En septembre, dans le seul Nord de l'Inde, nos contacts nous ont rapporté plus de 50 arrestations arbitraires de chrétiens.
La crainte constante d'être arrêtés
Ces dernières semaines, plus de 20 pasteurs ont été arrêtés et faussement accusés de forcer des hindous à se convertir au christianisme. Les lois anti-conversion sont complètement détournées de leur but premier et servent de prétexte à arrêter et condamner les chrétiens sans aucune preuve. Au-delà des arrestations, le climat général encourage les fondamentalistes hindous à s'en prendre physiquement aux chrétiens car ils savent qu'ils ne seront pas inquiétés. Les chrétiens vivent au quotidien dans la crainte d'être arrêtés ou agressés à tout moment.
Complicité des autorités
Ces agressions se font avec l'accord tacite, voire le soutien ouvert du pouvoir en place. Celui-ci tient un discours de haine à l'égard des chrétiens. Il les accuse d'adorer un Dieu étranger et de représenter une menace envers les dieux traditionnels hindous. Les administrations locales sont complices des extrémistes qui agressent les chrétiens. La police elle-même se félicite des arrestations de pasteurs: les agents sont persuadés de servir leur pays en débarrassant l'Inde de ces «traîtres à leur patrie».
Entre le zèle de la police à procéder aux arrestations, celui de l'administration à condamner, et l'impunité générale pour les agresseurs, les chrétiens sont pris en tenaille.
Les chrétiens indiens ont fêté Noël et le Nouvel An dans la peur alors que les actes hostiles à leur encontre se sont m...