Un père de famille chrétien bangladais d'arrière-plan musulman a récemment été emprisonné sur la base de fausses accusations. Nos partenaires ont envoyé de l'aide pour répondre aux besoins urgents de sa famille.
Akram (pseudonyme), a été arrêté le 16 novembre 2023 sur un marché et emmené en prison après de fausses accusations. Ce chrétien d’arrière-plan musulman de 39 ans vit avec sa femme et ses trois enfants dans une région isolée du nord du Bangladesh. Ils subissent la pression constante de leur famille et de musulmans locaux pour qu'ils retournent à l'islam.
Agression et fausses accusations
Une semaine plus tôt, le 9 novembre, sa fille de quatre ans, son frère et sa mère ont été battus par leurs voisins musulmans et ont ensuite dû être emmenés à l'hôpital. Les autorités locales n'ont pris aucune mesure contre les assaillants, au contraire: le 16 novembre, Akram a été arrêté par la police. Il est accusé d'avoir mené des activités anti-gouvernementales. Mais aussi d'avoir converti au christianisme des musulmans pauvres et d'avoir calomnié Mahomet.
Actuellement, Akram se trouve dans la prison du district et cherche un avocat neutre pour le défendre. Il ne veut pas engager d'avocat musulman, car il craint qu'il ne soit partial.
Une famille en détresse
Depuis l'arrestation d'Akram, sa famille vit dans la peur d'être attaquée. Souvent, la nuit, des pierres sont jetées sur le toit de leur maison pour les effrayer. Même si Akram est à présent derrière les barreaux, de telles tentatives d'intimidation continuent de se produire. Comme il est la seule source de revenus de la famille, sa femme et ses enfants manquent de nourriture et éprouvent un profond sentiment d’insécurité. La femme d'Akram déplore:
«Les enfants pleurent et demandent chaque jour que leur père revienne à la maison. Ils ne peuvent pas se concentrer sur leur travail scolaire. Nous n'avons plus rien à manger. Nous ne pouvons plus dormir à cause de la tension et de la peur.»
Elle conclut par cet appel: «Je ne sais pas ce que je dois faire ni où je dois aller pour ramener mon mari à la maison. S'il vous plaît, aidez-nous !» Nos partenaires ont rendu visite à la famille et sont en contact régulier avec elle. Ils prient pour elle et lui ont fourni le nécessaire. Ils cherchent également des moyens d'apporter une aide juridique pour qu'Akram puisse être libéré sous caution.