Au Bangladesh, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté contre la France la semaine dernière. Les minorités religieuses vivant dans le pays craignent que ces violences ne se retournent contre elles et de subir des accusations. 

La minorité chrétienne très prudente

Un partenaire local de Portes Ouvertes a déclaré: «Nous devons être très prudents. Une plainte pour blasphème, même si elle est infondée, peut être déposée par esprit de vengeance. Les croyants ont peur, en particulier ceux qui vivent dans des zones instables.»

La minorité hindoue aussi visée

Des membres de la communauté hindoue ont déjà subi des violences en marge des manifestations. Selon le journal The Independent, les maisons de sept hindous ont été brûlées le 1er novembre après qu'ils aient été accusés d'avoir insulté l'islam sur Facebook. Deux des hindous ont été arrêtés pour avoir soi-disant affiché leur soutien aux caricatures de Mahomet sur Facebook. 

Une jeune fille hindoue a été arrêtée pour avoir prétendument insulté l'islam sur Facebook le 27 octobre selon le Daily Star.