Contrairement à une idée répandue, en Amérique Latine, il peut être difficile pour les chrétiens de vivre selon leur foi et leurs valeurs. Exemples dans 3 pays de la région.
En Amérique Latine, les conditions de vie se dégradent pour la population. Ses droits sont de plus en plus bafoués par les hommes politiques au pouvoir. Et elle souffre quotidiennement de la violence liée aux activités criminelles des cartels et autres gangs. Les chrétiens ne sont pas épargnés. Notamment parce qu'ils ont à cœur d'influencer la société.
Mexique: assassinés
20 juin, Cerocahui, État du Chihuahua, Nord du Mexique: 2 prêtres ont été tués en essayant de protéger un homme menacé. Cette région est connue pour être le théâtre d'affrontements entre bandes criminelles rivales.
Les groupes criminels opèrent en toute impunité dans de nombreuses parties du pays. Les chrétiens qui s'opposent à leurs actions sont une menace pour eux et donc susceptibles d'être éliminés.
Cuba: emprisonnés
À Cuba, quiconque émet une opinion différente et se risque à critiquer le gouvernement finit en prison.
Lorenzo Rosales Fajardo, pasteur de l'église Monte de Sion à Palma Sariano dans l'État de santiago de Cuba en fait la douloureuse expérience. Son appel ayant été rejeté, il va bientôt commencer à purger une peine de 7 ans de prison. Il est accusé «d'irrespect, d'agression, d'incitation à la criminalité et de troubles à l'ordre public.» Simplement pour avoir participé à une manifestation pacifique demandant des réformes économiques et politiques en juillet 2021. 14 autres chrétiens sont dans le même cas.
Nicaragua: discriminés
Au Nicaragua, les chrétiens ne sont pas non plus bien vus du gouvernement. Ceci depuis qu'ils ont participé aux manifestations de 2018 sur la réforme des retraites. Depuis 2018, sous le gouvernement Ortega, il y a eu plus de 190 attaques contre des églises, des prêtres et des évêques catholiques. Le gouvernement discrimine tous ceux qui ont un lien direct ou indirect avec l'Église catholique. Les protestants ne sont pas épargnés. Les responsables d'églises sont eux aussi harcelés et menacés par le régime.