Soutien post-traumatique en Afrique Subsaharienne
Souvent les blessures de l’âme sont aussi douloureuses que celles du corps. Abraham, chrétien du Nigéria, le vit: «J’ai lutté pour survivre. Parfois, j’ai l’impression de pouvoir parler à Dieu. Mais quand la souffrance devient trop forte, je trouve très difficile de m’approcher de Lui.»
Pour accompagner les chrétiens traumatisés par la persécution, Portes Ouvertes leur prodigue des soins essentiels.
Comment sont organisés ces soins post-traumatiques?
Votre aide parviendra principalement dans deux pays d’Afrique Subsaharienne. Nos partenaires de terrain y soutiennent les chrétiens traumatisés, par exemple des femmes enlevées et abusées par des extrémistes ou dont le mari a été tué, des jeunes devenus orphelins, ou des chrétiens convertis d'un autre arrière-plan religieux et rejetés par leur famille…
Le suivi peut être:
- par le biais d'une formation pour comprendre et identifier des éléments de traumatisme, ou par un suivi psychologique et post-traumatique,
- individualisé ou s’envisager dans des groupes de soutien. Chaque session regroupe en moyenne entre une quinzaine et une soixantaine de chrétiens;
- sur une ou plusieurs journées, en général de 3 à 5 jours;
- en allant à leur rencontre dans leur village, en regroupant les chrétiens de plusieurs églises différentes ou en les invitant dans un centre de soin où ils peuvent se reposer.
Chaque fois, nos partenaires les entourent avec professionnalisme et prévenance, les accompagnent sur le chemin de la guérison intérieure et les aident à se réapproprier leur dignité.
Votre participation rend ce travail possible. Par exemple:
- avec 35€, vous permettez à un chrétien de venir environ 5 jours dans un centre de soins post-traumatiques et prenez en charge ses frais de séjour,
- avec 100€, vous participez aux frais opérationnels de ce centre (salaires des soignants et encadrants, frais de rénovation ou achat de nouveaux équipements nécessaires),
- avec 160€, vous offrez une formation et un suivi post-traumatique sur plusieurs jours à une chrétienne.
Merci pour votre soutien. Un geste fraternel, une parole d'encouragement peuvent faire beaucoup, comme Abraham en témoigne:
«Vous nous demandez comment nous allons, et rien que cela nous redonne de la joie et nous savons que Dieu nous aide.»