Le dimanche 8 mai 2016, les chrétiens d’Alep ont appelé la communauté chrétienne internationale à s’unir à eux dans la prière.

Depuis le début de la guerre en 2011, la Syrie est gangrénée par les atrocités de la guerre. Femmes, vieillards, enfants, tous sont touchés. Face à l’urgence de la situation, des chrétiens retroussent leurs manches et refusent de se laisser gagner par le désespoir.

C’est le cas de Sarah. Cette chrétienne a quitté Alep il y a un an. Elle explique : « Je sais ce que c’est de vivre dans ces circonstances, je sais ce que cela veut dire de voir des gens mourir, tués par des bombes ». Désormais, Sarah, habite un lieu à l’abri des bombes en Syrie. Elle organise des réunions avec des jeunes chrétiens, chez elle. Son objectif est de les encourager dans leur foi et de leur offrir un lieu où ils puissent trouver du repos. Cette initiative a bouleversé la vie d’un chrétien d’Alep.

Sarah raconte qu’un dimanche, elle priait avec un jeune chrétien, âgé d’une vingtaine d’année. Ce jeune avait perdu la foi à cause de la guerre. Il disait qu’il pouvait vivre sans Dieu. Pourtant, contre toute attente, il a soudainement donné sa vie à Jésus-Christ. Depuis, son désir est de rester en Syrie pour y apporter un message de paix et d’amour.

Au milieu de l’horreur, à la frontière du désespoir, l’attitude de ce jeune homme vient bouleverser les regards fatalistes engendrés par la lassitude de la guerre. Et il n’est pas le seul à faire preuve de foi. Une femme qui tient à rester anonyme déclare : « Nous refusons de voir la mort se répandre davantage en Syrie, et en particulier dans Alep. Nous proclamons la résurrection de Christ sur notre pays bien aimé ».