Un pasteur d’arrière-plan bouddhiste choisit de pardonner et de persévérer avec son église dans l’adoration de Jésus-Christ malgré l’agression qu’ils ont vécu.
Le Sri Lanka, en tant que République démocratique socialiste est officiellement laïc. Or, la Constitution garantit une place prépondérante au bouddhisme et le promeut au rang de religion d’État.
La suprématie du bouddhisme est communément admise par la société. Tout Cingalais, c'est-à-dire habitant du Sri Lanka est considéré comme bouddhiste.
Dans ce contexte, les convertis d’arrière-plan bouddhiste se trouvent contraints de cacher leur foi à leur famille et risquent d’être mis au ban de la société. Ils sont considérés comme des traîtres et font l’objet de calomnie et d’agressions.
Par exemple, le centre de prière Kithu Sevana, situé au Nord-Ouest du Sri Lanka a été détruit par une foule en colère le 05 janvier 2017. D’après une source locale, ils étaient près de 200. Le pasteur wasantha témoigne que les agresseurs sont venus armés de bâtons, de barres de fer et de couteaux. Ils ont tout détruit malgré les supplications des membres de l’assemblée qui demandaient à ce qu’on épargne leur lieu de culte.
Ce centre, construit il y a plus de 15 ans n’avait jamais été attaqué avant ce jour. Cependant les membres de cette église avaient reçu des menaces verbales. Notamment par un moine bouddhiste qui leur demandait d’arrêter de faire des cultes dans cette église.
Kamal Wasantha, responsable du centre a déclaré à l’agence Asia News : « Aucune attaque ne peut nous arrêter. C’est sous un arbre que nous continuerons de nous rencontrer et de prier ».
Le pasteur Wasantha déclare : « Nous n’attaquerons personne en retour, c’est à Dieu de juger les assaillants ». Cet homme de foi d’arrière-plan bouddhiste est déterminé à rester même si sa propre vie est en danger. Il veut rester malgré la persécution.