Les chrétiens chinois font face à un durcissement du gouvernement. Face à cette pression, des pasteurs font le choix de la solidarité, quitte à assurer le travail de l’autre quand l’un est arrêté.
Les églises en Chine peuvent être classées en 2 groupes: celles enregistrées auprès des autorités et les autres, composées de très nombreuses dénominations. Il existe aussi des chrétiens d’arrière-plan musulman dans la province du Xinjiang et des chrétiens d’arrière-plan bouddhiste au Tibet. S’ils sont découverts, ils sont menacés, maltraités physiquement et livrés aux autorités locales.
Malgré l’étendue du pays et la diversité des églises, on observe clairement un renforcement de la pression sur les églises. Les nouvelles lois religieuses sont appliquées avec rigueur par le parti communiste, entraînant destructions d’églises et incarcération de nombreux chrétiens.
Persévérance des chrétiens en Chine
Par exemple, Bai Yahui, dont le nom est un pseudonyme, habite la Chine centrale. Elle témoigne que la police a fermé toutes les églises de maison de sa région et qu’elle a exigé des pasteurs qu’ils ne tiennent plus aucune réunion. Bai Yahui déclare:
«Nous sommes toujours sur le ‘qui-vive’, mais
notre foi a grandi et nous sommes plus déterminés que jamais à voir les chrétiens tenir fermes,
sans compromettre leur foi en Jésus. Nous avons mis en place beaucoup de réunions plus petites et de plus en plus de frères et sœurs se lèvent comme responsables de mini-églises de maisons.»
Solidarité des pasteurs dans l’épreuve
Dans beaucoup de régions de Chine, les pasteurs doivent endurer une pression conséquente. Malgré ce climat de suspicion et cette surveillance permanente, certains font le choix de continuer à servir Dieu comme ils le désirent! Et cela, quelles que soient les conséquences. L’un d’entre eux précise:
«La situation est tendue mais nous savons qu’il y a un mouvement de Dieu malgré les restrictions.Lors d’une rencontre régionale de responsables,
nous avons décidé que lorsque l’un serait arrêté, un autre prendrait sa place pour faire son travail.
Notre volonté est aussi de répondre à la police avec amour et respect, même si on nous crie dessus ou qu’on nous torture pour que nous dénoncions des croyants».