Un homme de 70 ans, rejeté par sa femme et ses enfants s’est retrouvé à la rue. Consolé par la communion fraternelle, il tient ferme.
«En effet, de même que les souffrances de Christ abondent pour nous, de même aussi c’est par Christ que notre réconfort abonde.»
Voilà un verset biblique qui nous amène à regarder d’un autre œil les différentes épreuves vécues par les chrétiens persécutés. Oui, ils sont durement persécutés mais le Dieu de toute consolation, les réconforte dans toutes leurs détresses.
Portes Ouvertes encourage les chrétiens à tenir ferme dans l’épreuve et à rester fidèle à Dieu. La persécution peut arriver à n’importe quel âge et parfois même après des années de marche à la suite de Jésus-Christ.
Rejeté par sa famille
Hobibor Rahman est un chrétien bangladais âgé de 70 ans. Il est chrétien depuis 15 ans. Il prie pour la conversion de sa famille depuis autant d’années et leur témoigne de l’Evangile. Récemment sa famille l’a mis à la porte. Le message était clair :
«Tu t’en vas de cette maison, si tu ne retournes pas à l’Islam alors tu n’as pas besoin de rester avec nous ! Nous n’avons pas besoin de toi.»
L’un de ses enfants l’a menacé de se suicider s’il décidait de rester chrétien et d’habiter chez eux.
L’importance de la solidarité fraternelle
Hobibor s’est retrouvé à la rue, rejeté par son épouse et par ses enfants qu’il a éduqué, toutes ces dernières années. Shirajul, un croyant, a décidé de l’accueillir chez lui. Hobibor espère que cette situation est transitoire mais le soutien et le réconfort de son ami chrétien est essentiel dans son cheminement de foi personnel. Les partenaires de Portes Ouvertes avaient déjà aidé Hobibor a participer au projet d’alphabétisation des adultes mais aussi à recevoir de l’aide lorsque sa maison a été détruite par la crue d’une rivière.
L’apôtre Paul a écrit dans la Bible: «Mais Dieu qui réconforte ceux qui sont abattus nous a encouragés par l’arrivé de Tite et non seulement par son arrivée mais aussi par le réconfort qu’il avait reçu de vous». De la même façon Hobibor peut témoigner de l’importance du réconfort apporté par la communion fraternelle.