Les projets générateurs de revenus et les microcrédits, rendus possibles par votre soutien, font une énorme différence pour les chrétiens de Syrie.
En raison de la persécution, des conflits et de l'instabilité en Syrie, les chrétiens ont été dispersés. Ils ont dû fuir leur maison et ont perdu tout moyen de subvenir aux besoins de leurs familles.
Grâce à votre aide, les 160 églises devenues des Centres d'Espoir dans le pays, et partenaires locaux de Portes Ouvertes, soutiennent les chrétiens vulnérables au moyen de micro-crédits et de projets générateurs de revenus. Des centaines de Syriens créent ou maintiennent ainsi leurs entreprises.
Voici cinq histoires de personnes qui ont retrouvé l'espoir en l'avenir.
Histoire 1: une prothèse de jambe, une carrière et de l'espoir pour l'avenir
Pour le reste de sa vie, Elias Baladi (25 ans) sera affecté par les conséquences de la guerre. Effectuant son service militaire obligatoire, Elias a été gravement blessé par une attaque de missiles dans laquelle il a perdu sa jambe. La compensation financière du gouvernement n’était pas suffisante.
Une église Centre d’Espoir a pu payer les frais d’une prothèse à Elias. Elle lui a également fourni un micro-crédit pour acheter une voiture et commencer à travailler comme chauffeur de taxi.
«Cette voiture me permet d'avoir un revenu décent. J'ai une maison grâce aux revenus qu'elle génère. Je peux me permettre d'acheter la nourriture dont nous avons besoin grâce à la voiture. Je peux répondre aux besoins de ma famille. Cela fait une grande différence dans ma vie», explique Elias.
«Dieu me forme chaque jour, avec chaque expérience. Dieu a transformé le mal en quelque chose à mon avantage. Dieu a un plan dans chaque situation.»
Histoire 2: de prisonnier kidnappé à propriétaire d'un magasin de vêtements
Le 1er décembre 2021, Charlie a ouvert sa boutique dans les rues d'Al Hwash, près de Marmarita. Un grand moment dans sa vie, très différent de celui du mois de décembre 2020: il avait été kidnappé dans le Nord-Est de la Syrie et retenu prisonnier pendant plus de trois semaines. À sa libération il a rejoint, avec sa femme et sa fille, une communauté chrétienne dans une autre région, sans retourner chez lui.
«J'avais sept boutiques de vêtements pour femmes et enfants, je les ai toutes perdues», raconte Charlie. «Avant que je puisse ouvrir cette boutique, mon espoir était nul». Heureusement, il a pu recevoir un micro-crédit: «L'atmosphère dans notre maison a changé, et mon état psychologique s'est beaucoup amélioré. J'avais l'impression d'être dans un rêve. Quand j'ai ouvert la boutique, j'avais les larmes aux yeux, des larmes de joie.»
Histoire 3: Njoudi sait que Dieu est avec elle et sa boutique
Il y a un an et demi, Njoudi a perdu son mari à cause du Covid-19. Elle a dû commencer à subvenir seule aux besoins de sa famille.
«Lorsque mon mari Yasser est décédé, l'église m'a soutenue. Elle m'a apporté le soutien émotionnel et financier dont j'avais besoin. Ils m'ont encouragée à commencer une activité et à être forte», raconte Njoud. Lorsqu’elle a présenté son projet de boutique, il a été approuvé et financé par le Centre d’Espoir.
Même si elle s'inquiète de la crise économique actuelle en Syrie, Njoudi a vu la fidélité de Dieu au fil des années: «J'ai atteint un point où je voulais abandonner, lorsque l'inflation a soudainement commencé à augmenter. Mais j'ai vu que Dieu est et était avec moi, à chaque minute. Regardez où je suis maintenant!» Effectivement, le magasin marche si bien qu'elle a déjà embauché une autre employée qui travaille à temps partiel pendant la semaine.
«Les choses vont s'améliorer. La situation économique représente un grand défi, mais Dieu ne m'abandonnera jamais.»
Histoire 4: la vente de légumes et de fruits à Lattaquié fait vivre cinq familles
L'épicerie d'Amgad à Lattaquié ne fait pas seulement vivre sa famille, mais cinq familles! Cela grâce au micro-crédit accordé par les partenaires locaux de Portes Ouvertes. Il a aussi pu acheter une voiture, ce qui lui permet d'acheter plus facilement les légumes et les fruits et de les transporter au magasin.
«Je suis également en mesure de faire vivre mes parents avec mes revenus», dit-il fièrement. «Je fais maintenant des économies pour mon mariage. Lorsque la situation économique s'améliorera, je sens que je vais développer mon activité».
Histoire 5: le restaurant de sushis de Salah Askiefi à Lattaquié
Le conflit en Syrie a poussé Salah Askiefi à quitter le pays, pour le Liban. Aujourd'hui de retour dans son pays, grâce à un prêt des partenaires de Portes Ouvertes, il est en mesure de gérer un restaurant quelque peu inhabituel à Lattaquié, en Syrie: il sert des sushis... sucrés! Une nouveauté qui lui permet d’attirer une clientèle jeune et d'introduire une nouvelle culture culinaire dans son pays.
«Lorsque je suis revenu du Liban en Syrie, je n'avais aucun revenu. Le restaurant signifie pour moi que je peux mener une vie décente et même aider mes parents dans leurs dépenses», dit-il.
Salah est reconnaissant pour ce prêt et, surtout, envers Dieu: «J'ai été béni par Dieu, qui a tourné son visage vers moi», témoigne-t-il.
«Dieu m'a aidé, alors que toutes les routes semblaient fermées. Je tiens à remercier tous ceux qui ont rendu cela possible. C'était une bouée de sauvetage pour moi et pour d'autres. Cela a changé ma vie.»
En leur nom, nous vous remercions pour votre soutien.