Amila a rencontré Jésus à l’étranger, en 2012, lorsqu’elle a été guérie miraculeusement après la prière d’un chrétien. Lorsqu’elle est retournée au Sri Lanka, Amila a dû faire face à l’opposition de sa famille. Son mari l’a même abandonnée, la laissant seule avec ses filles âgées de 6 et 9 ans. Elle est donc retournée vivre avec sa mère et sa sœur, qui sont deux ferventes bouddhistes, et son frère, moine bouddhiste dans l'est du Sri Lanka. À leurs yeux, Amila et ses filles ont trahi la famille en quittant le bouddhisme.

Déterminée à suivre Jésus

Malgré l'adversité et la pression pour revenir à la religion familiale, Amila est déterminée à suivre Jésus et à élever ses filles afin qu'elles le connaissent aussi. Lorsqu’elle se rend à l’église, elle veille à ce que ses filles aillent à l'école du dimanche, ce qui a entraîné des problèmes à la maison.

Amila doit régulièrement travailler après l’église. Au début, elle confiait ses filles à leur grand-mère mais elle a depuis appris que celles-ci avaient plusieurs fois été privées de repas parce qu’elles étaient allées à l’église.

«Certains jours, ma mère nourrissait l'enfant de ma sœur et ne se préoccupait pas de mes filles. Elles se sont plusieurs fois couchées sans manger.»

Aujourd’hui, Amila laisse ses filles chez son pasteur jusqu'à ce qu'elle revienne du travail le soir. Cela ne fait qu’attiser la pression familiale puisque la famille d’Amila l’oblige désormais à envoyer ses filles dans des «Daham Pasal» (centres d'études bouddhistes).

Tenir bon malgré la pression

Amila tient bon. Elle se souvient du moment où elle a pris la courageuse décision de quitter le bouddhisme pour donner sa vie à Jésus.

«Ce jour-là, j'ai décidé que ma vie appartient à Dieu, que je ne le quitterai jamais.»

Grâce aux soins de leur maman et à leur participation à l'église, les enfants d'Amila progressent dans leur foi. «Je suis fière de mes filles», dit-elle. «Même si elles sont pas bien traitées, elles ont appris à prier Dieu. Elles aiment leur grand-mère même si cette dernière les déteste.»

Malheureusement, la situation d'Amila n'est pas unique. Partout dans le monde, des femmes converties sont confrontées au même risque de persécutions familiales. Leur décision de suivre Jésus signifie souvent qu'elles seront des mères célibataires, obligées de trouver un emploi et de s'occuper seules de leurs enfants.