Capturée lors d'une attaque meurtrière alors qu'elle travaillait pour l'UNICEF dans un camp de déplacés à Rann, dans le Nord-Est du Nigéria, Alice a vécu six années d’horreur avant de s’échapper le 24 octobre.

Quand elle a été enlevée, Alice était mariée et avait déjà deux enfants. Durant sa captivité, elle a été contrainte de se marier à deux commandants du groupe État islamique, et a donné naissance à un fils, Mohammad.

Les défis de la réintégration

Son retour à la vie normale s’annonce complexe, comme l'explique une source des Nations Unis:

«Nous nous trouvons dans une situation délicate, car son mari s'est remarié après son enlèvement, pensant qu'elle était morte, et la voilà maintenant avec l'enfant d'un autre homme.»

Le stigmate social reste un obstacle majeur pour les femmes chrétiennes qui ont été kidnappées par des groupes terroristes. Elles font face au rejet, non seulement de leurs maris, mais aussi de leurs communautés. Alice devra recevoir un soutien psychologique et spirituel pour se relever et espérer retrouver une place dans la société.