Anooshavan Avedian, un pasteur irano-arménien, vient d’être libéré après avoir été emprisonné dans la tristement célèbre prison d'Evin, à Téhéran.

Un espoir de liberté religieuse renaît

L’acquittement d’Anooshavan représente un tournant significatif dans la lutte pour la liberté de culte en Iran. Ce dénouement survient alors même que la communauté internationale, notamment le Comité des droits de l'homme de l'ONU, intensifie ses appels en faveur de la libération des prisonniers incarcérés pour leurs croyances.

L'année dernière, ce même comité a exhorté l'Iran à «libérer immédiatement les personnes emprisonnées pour avoir exercé leur droit à la liberté de religion ou de croyance» et à leur offrir une «compensation adéquate».

Continuons à prier pour les autres prisonniers

Par ailleurs, Article18, une organisation partenaire défendant les droits humains, avait plaidé pour la libération d'Anooshavan, parmi d'autres chrétiens détenus en tant que prisonniers d’opinion, dans le cadre de leur dernière communication commune aux Nations Unies en juillet. Anooshavan faisait partie des quatre chrétiens iraniens pour lesquels nous avions déjà priés; une pétition pour leur libération avait même été lancée en 2022. Sur les quatre, seule Mina reste encore en prison. Vous pouvez encore agir pour elle avec la pétition.

La libération d’Anooshavan, bien que représentant une victoire significative, rappelle l'urgence de continuer à prier et à militer pour nos frères et sœurs emprisonnés. Il est impératif de sensibiliser davantage la communauté internationale à la persécution des chrétiens en Iran. Il est également essentiel que les gouvernements, les organisations de droits humains et les influenceurs du monde entier continuent de prendre la parole et d'agir pour protéger les droits et la liberté de tous les chrétiens.

Continuons donc de prier pour Mina et pour les autres frères et sœurs emprisonnés. Actuellement,au moins 21 autres chrétiens purgent des peines en Iran en raison de leur foi, dont au moins dix dans la prison d'Evin. Parmi eux, Hakop Gochumyan, un citoyen arménien, est également condamné à dix ans pour ce que les autorités qualifient de «prosélytisme déviant».

Source:Article18