Du Sri Lanka au Niger: répondre victorieusement à la persécution

Face à la persécution, les chrétiens pourraient répondre par la violence, la haine, le découragement ou l’incrédulité. Mais grâce à Dieu et à l’action de nos partenaires, nos frères et sœurs répondent au mal par le bien. Tel est le cas du pasteur Indunil au Sri Lanka ou des chrétiens persécutés de la région de Maradi au Niger. Découvrez dans notre vidéo comment Indunil a su tenir ferme dans l’amour face à ses persécuteurs et comment Dieu l’a rendu plus que vainqueur. Une histoire qui comporte des similitudes avec celle des Peuls chrétiens du Niger.

Grâce à une formation, ils tiennent ferme!

Au printemps dernier, un séminaire «Tenir ferme» a permis aux chrétiens peuls de la région de Maradi (Niger) d’envisager la persécution avec une foi renouvelée. 120 anciens musulmans convertis au christianisme (75 hommes et 45 femmes) ont pu suivre des enseignements qui vont leur permettre de persévérer dans leur témoignage au sein d’un environnement hostile.

Lydia, l'une des participantes au séminaire, témoigne: 

«Grâce à cette formation, mes yeux se sont ouverts. La persécution est inévitable, mais nous devons rester forts et prier pour nos persécuteurs comme Jésus nous l'a ordonné!» 

«Je suis béni par la Parole de Dieu! Je suis plus que vainqueur et je dois persévérer, parce que Jésus est avec moi et qu’il ne me laissera jamais tomber. Merci beaucoup pour cette formation, grâce à laquelle j'ai appris à faire face à la persécution», conclut Zeinabou, un autre participant.

Une forte opposition

L'extrémisme islamique est la principale cause de persécution dans le Maradi. Un pasteur local, nommé Bammo, parle même d'une tentative «d'éradiquer le christianisme de la région». La minorité chrétienne locale est souvent marginalisée et victime de discriminations. Des campagnes de diffamation sont menées contre les chrétiens et l'Église. Parfois, certains musulmans utilisent des incitations économiques (argent, nourriture, vêtements) pour pousser les chrétiens à renier leur foi. Car la communauté chrétienne compte une importante population de Peuls (ou Fulanis), dans une région où ils sont considérés comme les gardiens de la foi islamique. «Il est donc tabou pour eux d'embrasser le christianisme», nous explique une source locale. C'est parce que de nombreux Fulanis viennent à Christ, que la communauté s’oppose avec force aux actions de l’Église.