L'attaque la plus notable a eu lieu le 12 janvier dans les villages de Bamzir et Njilan. À Bamzir, les militants armés ont tué deux résidents et brûlé une église au lever du jour. La série d'attaques a également affecté d'autres communautés locales, avec des églises endommagées ou détruites et des pertes matérielles significatives.

Avant l'attaque du 12 janvier, Boko Haram avait pris pour cible d'autres communautés de la région de Chibok. Par exemple, le 22 décembre, des attaques ont eu lieu dans plusieurs villages, suivies par l’incendie d’églises le 1er et le 8 janvier.

Au total, 12 églises ont été touchées, mais n’ont pas toutes été brûlées. Certaines ont simplement été endommagées et pillées, précise Reuben Amos, trésorier de l'Association Chrétienne du Nigéria (CAN) dans la région de Chibok. Il ajoute cependant que le 20 janvier 2025, Shikarkir a été attaqué, entraînant la mort de 8 personnes et la destruction de 57 maisons.

Le bilan global de cette vague de violence inclut des attaques dans sept communautés. Plus de 4 000 personnes ont été déplacées, majoritairement des femmes et des enfants, augmentant ainsi la pression sur les survivants pour qu'ils abandonnent leur foi chrétienne face à la menace persistante de Boko Haram.

Les partenaires locaux de Portes Ouvertes prévoient de fournir une aide d'urgence à 500 familles dans la région.