Jahangir, un enfant bangladais âgé de 4 ans, a été renvoyé de la classe par son instituteur. L'enseignant a avancé comme motif d'exclusion la conversion de sa famille au christianisme.
Lorsque la maman de Jahangir a vu son fils revenir de l’école plus tôt, elle a compris que quelque chose n’allait pas. L’instituteur du petit garçon lui a demandé de rentrer à la maison car il n’y avait plus de place pour lui à l’école.
Etonnés, les parents ont décidé de rencontrer cet enseignant. Celui-ci a répondu sans complaisance :
«Si le garçon vient à l’école, des enfants musulmans ne voudront pas s’asseoir à côté de lui à cause de la foi chrétienne de votre famille».
La discrimination peut entrainer la déscolarisation
Toute la communauté du village est au courant que les parents de Jahangir se sont convertis au christianisme. Ashana, la maman, redoutait que les écoliers se comportent avec mépris envers son fils mais elle n’avait jamais imaginé un tel scénario.
L’école est souvent un lieu de souffrance pour les familles d’arrière-plan musulman au Bangladesh. La pression vécue sur les bancs de l’école peut contribuer à la déscolarisation de ces enfants. Ashana confie :
«Lorsque votre enfant est privé de quelque chose d’aussi précieux qu’une éducation, accepter d’endurer la persécution est vraiment difficile».
Dieu est une forteresse pour les opprimés
Face à cette discrimination, certains enfants ne veulent plus étudier, d’autres grandissent sans assumer pleinement leur identité en Christ. Les familles sont souvent démunies face à cette situation comme c’est le cas pour la famille de Jahangir.
Les partenaires locaux de Portes Ouvertes ont accompagné Jahangir et ses parents dans la prière et nous demandent de prier pour eux également. La Bible rappelle que face à toute sorte de difficultés : «L’Eternel est une forteresse pour l’opprimé, une forteresse dans les moments de détresse».