«Je m’appelle Dammar. Il y a quelques années, alors que j’étais dans la police et je me considérais comme musulman, j’ai appris une terrible nouvelle: mon fils unique de 9 ans était atteint de leucémie. À mesure que je voyais sa santé décliner, je devenais rempli de fureur et de désespoir. Le jour est venu où le docteur m’a annoncé que mon fils n’avait plus que quelques heures à vivre.»

3 versets pour tout changer

«Quand je suis rentré à la maison ce jour-là, ma mère m’a tendu un livre: une Bible! Furieux, j’ai violemment jeté le livre par terre, l’abîmant considérablement, et j’ai quitté la pièce. Quelques moments plus tard, finalement calmé, je suis revenu et j’ai trouvé une page qui s’était échappée de cette Bible et qui était tombée par terre. C’était un psaume:

Je le protégerai car il connaît mon nom. S'il m'appelle, je lui répondrai, je serai avec lui dans la détresse; je le délivrerai et le glorifierai; je le comblerai de longs jours et je lui manifesterai mon salut.

Ces mots m’ont profondément bouleversé. J’ai fondu en larme.

Le lendemain, j’ai présenté mes excuses à ma mère et je l’ai accompagnée à l’église. J’y ai vu une foule de gens prier avec ferveur pour mon fils. J’ai eu alors la conviction que Dieu sauverait mon fils.

Après l’église, je me suis donc rendu à l’hôpital. Le docteur de la veille m’a alors annoncé: ‘Je ne comprends pas comment cela peut être possible, mais votre fils est presque guéri!

Sur le champ, j’ai accepté Jésus dans mon cœur et je lui ai consacré ma vie. Quelques jours plus tard, mon fils était sorti de l’hôpital…»

Évangélisation et persécution

«J’ai réalisé que tout le monde avait besoin de Dieu. Alors tout mon département de police a entendu parler de Jésus! Mon supérieur m’a convoqué dans son bureau et m’a donné un choix: me taire ou bien perdre mon travail. J’ai donc été licencié.

Après cela, j’ai travaillé comme professeur. Mais j’ai été arrêté et emprisonné 15 jours pour avoir partagé ma foi. Mais je n'avais pas peur. D'ailleurs, j'y ai revu des anciens collègues chargés de la surveillance, et je leur ai parlé de Jésus.

Après avoir été relâché, je suis devenu chauffeur de taxi. Cela me permet de partager l’Évangile à mes passagers!

Un jour un imam, qui avait entendu parler de la guérison de mon fils, m’a demandé de prier avec lui pour une femme de sa communauté qui était très malade. J’ai ainsi pu partager avec elle comment Jésus avait guéri mon fils, et j’ai prié pour elle. Quelques temps plus tard, je suis retombé par hasard sur cette femme dans un magasin. Elle était guérie. Elle a accepté Jésus comme son sauveur et seigneur.

Récemment, un ancien collègue m’a demandé en secret de prier pour sa femme, gravement malade. Dieu a permis qu’elle guérisse. De peur de perdre son travail, son mari n’a pas accepté Christ. Mais je garde espoir…»