Au cœur de la guerre civile, un pasteur de Syrie compte les bienfaits de Dieu et se fortifie dans l’exemple laissé par Jésus-Christ.
« La Syrie est sur la croix et attend le jour de sa résurrection. Personne d’autre dans la société n’a cette joie, excepté les chrétiens ».
Voici ce qu’a répondu un pasteur d’Alep à la question : « N’avez-vous pas peur ? » Il ajoute : « Nous ne vivons rien que notre Seigneur n’ait vécu avant nous et il a triomphé (…) La persécution que nous vivons en ce moment n’est rien, nous avons été persécutés pendant des siècles, et cela ne blesse pas l’église au contraire, cela la sert. Ces cinq dernières années ont apporté du changement. Par exemple : l’Eglise est plus mobile aujourd’hui car elle a dû sortir des lieux de cultes bombardés et elle se tient plus près des gens pour les accompagner dans la tribulation ».
L’Eglise de ce pasteur a grandi. Elle est passée de 100 à 500 membres en quatre ans. D’après les propos de ce pasteur, un grand nombre de personnes sont revenues à la foi.
Alors que la Syrie traverse une guerre civile qui semble interminable et dont le nombre de morts va croissant, ce témoignage rappelle l’importance de regarder l’avenir avec espérance. D’un point de vue humain, l'instabilité devrait subsister en Syrie pendant ces quelques prochaines années. Cela pourrait affecter les chrétiens et les pousser à fuir.
C’est pourquoi Portes Ouvertes a lancé une pétition en ligne appelée « Espoir pour le Moyen-Orient, j’y crois ». Cette pétition devrait être présentée devant le nouveau Secrétaire Général de l’ONU dans les mois à venir. Elle demande : l’égalité pour les chrétiens et les autres minorités, des conditions de vie dignes, un rôle dans la réconciliation et la reconstruction de leur société. En somme, de quoi pouvoir permettre aux chrétiens de rester dans leur pays et de continuer à briller. Alors si vous ne l’avez pas encore fait, n’hésitez pas à vous rendre sur le site de la campagne ! L’objectif est de collecter au moins 50 000 signatures pour la France.